Après avoir indiqué que son entreprise était intervenue dans l'opération menée sur le bâtiment du Berlaymont, à Bruxelles, après un premier « désamiantage raté », M. Bernard Peyrat a regretté que l'obligation de qualification ne pèse, à l'heure actuelle, que sur les entreprises traitant des matériaux friables, alors même que la manipulation d'amiante non friable peut engendrer les mêmes dangers.
Il a estimé qu'après les dérives constatées, du fait de l'explosion du marché du désamiantage, seules les entreprises réellement compétentes répondaient aujourd'hui aux obligations de qualification : 125 entreprises (concentrées à 60 % en Île-de-France) sur les 400 existantes, présentent, à l'heure actuelle, les garanties requises en termes d'accompagnement technique et de protection des salariés et de l'environnement.
Concernant l'activité de diagnostic, il a indiqué que celle-ci était totalement indépendante de celle du désamiantage, même si le bon déroulement des opérations sur les chantiers repose sur la qualité du diagnostic initial.