Evoquant l'obligation de certification, qui s'impose aux entreprises de diagnostic, M. Bernard Peyrat a souhaité que la formation des « techniciens de bâtiment », compétents en ce domaine, soit certifiée par un organisme et adaptée à la complexité des ouvrages.
Notant une amélioration générale de la qualité du diagnostic, il a indiqué qu'une réflexion était en cours pour mettre en place une certification individuelle de technicien des procédés de la construction, notamment pour les nouvelles entreprises du secteur, que les assureurs refusent aujourd'hui de couvrir.
Concernant la sécurité sur les chantiers de retrait de l'amiante, il a déploré que la classification actuelle opérée entre l'amiante friable et non friable reste fondée sur la nature du matériau et non sur le processus de manipulation, l'obligation de qualification et de déclaration d'ouverture des chantiers ne pesant aujourd'hui que sur les entreprises intervenant sur l'amiante friable.
Il a confirmé, par ailleurs, que les risques potentiels sur les chantiers concernaient plus, à l'heure actuelle, l'environnement que les salariés. S'agissant du choix du maintien ou du déménagement des populations concernées par les opérations de désamiantage, il a estimé que si le niveau des garanties de sécurité était le même, la solution retenue relevait plutôt de considérations financières, les interventions en milieu occupé nécessitant des protections particulières, plus coûteuses.