a enfin ajouté les précisions suivantes :
- le poids financier du secteur du désamiantage dit « friable » représente de 100 à 200 millions d'euros par an ;
- la notion de « zone homogène » est essentielle pour déterminer l'étendue de l'obligation de diagnostic, y compris pour des groupes d'immeubles semblant présenter les mêmes caractéristiques ;
- concernant l'élimination des déchets friables, deux solutions sont pratiquées : soit l'enfouissement dans des décharges de « classe 1 », soit la destruction infiniment plus coûteuse par le procédé des torches à plasma ; un arrêté devrait prochainement préciser les modalités d'élimination des déchets d'amiante non friables ;
- il existe, à l'heure actuelle, un véritable « trafic des déchets d'amiante », et il conviendrait que le ministère de l'environnement établisse un code de traçabilité afin d'y remédier.