a remarqué que l'expérimentation du programme Antarès en Seine-et-Marne avait prouvé la fiabilité du dispositif et qu'il était à l'origine d'économies d'échelle importantes.
Rejoignant ces propos, M. Charles Guené, rapporteur pour avis, a indiqué que les coûts annuels pour le service départemental d'incendie et de secours pilote de l'Ain, liés aux communications, reviendraient de 250.000 euros à 150.000 euros avec le système Antarès.
Il a expliqué que le report de la suppression des contributions communales et intercommunales correspondait à la nécessité d'ouvrir une réflexion permettant d'envisager toutes les conséquences de cette suppression, en particulier sur les modalités de représentation des communes au sein des conseils d'administration des services d'incendie et de secours ou sur la situation des communes à faible montant de dotation globale de fonctionnement.
Constatant la grande diversité selon les départements de l'importance de la participation des communes au financement des services départementaux d'incendie et de secours, M. Jean-Jacques Hyest, président, a estimé qu'il convenait de conserver une présence des élus municipaux au sein de ces services et que les départements ayant maîtrisé les coûts liés à l'activité de ces derniers ne devaient pas être pénalisés par la réforme.
Concernant les revendications récentes des sapeurs-pompiers professionnels, il a estimé que les auteurs de violences à l'encontre des forces de l'ordre lors de la manifestation du 21 novembre devaient être sévèrement sanctionnés et que les demandes de certaines organisations de faciliter un départ anticipé des sapeurs-pompiers à la retraite étaient déjà satisfaites par le projet de fin de carrière adopté au sein de la loi du 13 août 2004.