S'agissant de l'affaire Cassez, la chronologie est importante. Durant le procès, mon prédécesseur et moi-même avons scrupuleusement veillé à éviter toute ingérence dans le fonctionnement de la justice mexicaine ; nous avons observé une discrétion absolue. Nous avons constaté les vices profonds de la procédure, reconnus d'ailleurs par certaines autorités mexicaines. Que la justice mexicaine ne les prenne pas en compte a provoqué une réaction de notre part, normale en ces circonstances. Au demeurant, j'ai évoqué un déni de justice.