a estimé que les réticences de l'administration britannique, tant au sein du ministère de la défense qu'au sein du Foreign Office, à l'égard de toute avancée de la politique européenne de sécurité et de défense en matière militaire, était une constante, qui semblait tenir à des raisons idéologiques et que, seule, une forte volonté politique était à même de pouvoir surmonter, comme cela avait été le cas avec Tony Blair, par le mouvement initié lors du Sommet franco-britannique de Saint-Malo. Or, l'actuel Gouvernement britannique ne semble pas faire de ce dossier l'une de ses priorités.
On peut toutefois relever que le Royaume-Uni, malgré certaines hésitations au départ, a finalement accepté de participer à l'opération militaire navale de l'Union européenne de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, et même de la commander.