DGCID) au ministère des affaires étrangères, a déclaré que la DGCID avait accompagné l'évolution de CulturesFrance, et que le nouveau contrat d'objectifs et de moyens constituait désormais le pivot de la relation entre cet organisme et son ministère. Ce contrat mentionnait les priorités de l'association, et lui assignait des missions précises, en distinguant le soutien aux saisons en France ou à l'étranger de la promotion de la culture française, comme des objectifs de saine gestion, tels que l'équilibre de la section de fonctionnement, l'introduction de la culture d'évaluation ou le nombre de réponses à des appels d'offres européens et de cofinancements obtenus. Elle a distingué les trois grandes missions de CulturesFrance :
- la promotion de la création française contemporaine à l'étranger, qu'elle a jugée indispensable dans la mesure où le patrimoine de la France était déjà suffisamment réputé pour ne pas requérir de promotion supplémentaire ;
- participer au développement des Etats partenaires de la Zone de solidarité prioritaire en favorisant la diversité culturelle, dont la France avait fait une priorité en prenant l'initiative d'une convention internationale sous l'égide de l'UNESCO. Cet axe comportait, selon elle, une importante dimension d'accueil, au travers des résidences d'artistes, et de réciprocité ;
- et l'affirmation de la dimension européenne de la culture.
Elle a jugé que les efforts accomplis par la direction de CulturesFrance et un meilleur exercice de la tutelle, permis par la démarche conjointe de la Cour des comptes et de la commission, avaient valeur d'exemplarité pour d'autres opérateurs du ministère des affaires étrangères.