a souligné que l'avion de combat de dernière génération qu'est le Rafale est désormais achevé et s'est donc interrogé sur l'avenir de l'industrie aéronautique militaire européenne. Il a rappelé que la préparation d'un avion de nouvelle génération réclamait un délai de dix à quinze ans, et qu'il conviendrait donc de lancer dès aujourd'hui les études sur ce futur appareil. Il a constaté que l'industrie militaire aéronautique européenne est désormais limitée à deux pays, la Suède et la France, mais que seule la France est en mesure de concevoir un avion spécifiquement européen dont la conception et la technologie ne dépendent pas des Etats-Unis. Dans ce contexte, il s'est inquiété de la capacité, pour l'Europe à 27, de dégager les moyens suffisants en matière de recherche et développement de défense, et a craint que le marché ne soit totalement dominé, dans un avenir proche, par les productions américaines, brésiliennes, russes et, ultérieurement, chinoises.