En réponse, M. Patrick Devedjian a précisé que :
- l'intégralité des crédits non consommés reviendrait prioritairement aux ministères ayant réalisé des investissements, ce qui présente l'avantage d'éviter de mettre en oeuvre des projets trop hâtivement bâtis ;
- les traits spécifiques de l'administration française, parfois présentés comme des défauts, comme la centralisation des décisions et leur exécution par les préfets, lui permettent de réagir avec beaucoup de rapidité, ce qui n'est pas le cas dans des Etats fédéraux ;
- seul le plan de relance français comporte des crédits en faveur de la défense, les autres Etats européens n'ayant prévu que des investissements civils.