Intervention de Michel Teston

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 5 juillet 2011 : 1ère réunion
Bilan du grenelle de l'environnement — Audition de Mme Nathalie Kosciusko-morizet ministre de l'écologie du développement durable des transports et du logement

Photo de Michel TestonMichel Teston :

Mon intervention portera sur le volet transports et infrastructures du Grenelle : nous avons déjà débattu ici même du schéma national d'infrastructures de transport (SNIT). Ce schéma est présenté comme un document stratégique de planification, ce qu'il n'est pas tout à fait. Il traite de certains projets, mais en oublie d'autres. Il suscite surtout des inquiétudes quant au financement des opérations et aux nécessaires concertations avant sa mise au point définitive. Il est urgent de dégager une vision à long terme. Le projet qui sera débattu au Parlement à l'automne répondra-t-il aux questions que je viens d'évoquer ?

J'en viens au fret ferroviaire : dans le Grenelle I, la part modale du non routier et non aérien pour le transport de marchandises devait passer de 14 % à 25 % en 2022. Le gouvernement et Réseau ferré de France (RFF) ont présenté un engagement national en faveur du fret ferroviaire qui prévoit diverses réalisations, comme le contournement de l'agglomération lyonnaise ou l'aménagement de lignes existantes, comme celle de Perpignan-Bettembourg. Si le fret reprend et s'intensifie sur des lignes classiques, les riverains risquent de subir de graves nuisances, notamment sur les lignes classiques comme en vallée du Rhône. L'État, RFF et l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) devront s'engager tant sur la sécurité que sur l'isolation phonique des maisons. Ces aménagements sont une condition sine qua non de l'acceptation sociale de l'intensification.

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