Je partage le souci de M. Bailly de nourrir le monde, mais l'agriculture serait-elle la seule activité, à ignorer son impact sur l'environnement ? Sur les vues-satellites le Pakistan, par exemple, apparaît tout brillant, tant ses terres sont salées et, donc, stériles pour au moins un millier d'années. De même, la Mitidja, une région auparavant des plus fertiles mais qui a été surexploitée, ne peut plus rien produire, et pour longtemps. Si la dérive actuelle se poursuit en Bretagne, non seulement cette région ne produira pas plus - elle produira même moins -, mais elle pourra dire adieu à ses touristes et, au lieu de crustacés, on mangera des algues. Il faut respecter un équilibre. Mais sur la surconsommation de bonnes terres par l'urbanisme je suis tout à fait d'accord avec vous et nos règles d'urbanisme ne prennent pas assez en compte la qualité des terres.
La différence entre le mouton et le loup, c'est que ce dernier est protégé : il en va de la survie de l'espèce. Maintenant la réglementation des permis de tir permet de mieux réguler la situation.