a apporté les éléments de réponse suivants :
- il est difficile de donner un chiffrage précis compte tenu de l'évolution quotidienne des fonds numérisés ; les partenariats avec les bibliothèques de Gand, Lausanne et Lyon représentent entre 900 000 et un million d'ouvrages ;
- on constate le grand engouement pour les livres anciens ;
- toutes les universités françaises ont une maison d'édition et elles ont choisi le référencement de leurs ouvrages dans le moteur de recherche ;
- le chantier de numérisation de la bibliothèque de Lyon devrait s'étaler sur dix années ;
- la durée des opérations dépend également de la capacité des bibliothèques à faire la sélection des ouvrages, Google n'ayant aucune compétence pour choisir les livres devant être numérisés ;
- les fichiers transmis aux partenaires ont un caractère tout à fait standard ; ces derniers sont invités à en choisir le format, généralement très stable au regard de l'évolution technologique des 20 dernières années ;
- Google opte principalement pour une approche contractuelle classique, mais n'écarte pas les appels d'offres publics, qui ont d'ailleurs débouché sur quelques partenariats comme à Lyon ou en Bavière ;
- les bibliothèques peuvent adopter différentes stratégies en fonction de l'ampleur de leur fonds. Google Livres ne souhaite pas effectuer ce choix qui est laissé aux partenaires ;
- aucune page de publicité ne figure en face des résultats pour les oeuvres appartenant au domaine public, tandis que cette possibilité est laissée au choix des éditeurs.