Intervention de Claude Belot

Commission des affaires économiques — Réunion du 28 juin 2006 : 1ère réunion
Aménagement du territoire — Energie - energies renouvelables - communication

Photo de Claude BelotClaude Belot, rapporteur :

a tout d'abord indiqué que le rapport n'évoquait pas les biocarburants et ne traitait pas en tant que telle de l'électricité d'origine renouvelable, dans la mesure où les collectivités territoriales ne pouvaient pas, elles-mêmes, directement agir dans ces deux domaines.

Après avoir rappelé que notre pays devait se préparer à une économie fondée sur la raréfaction et le renchérissement des énergies fossiles, M. Claude Belot, rapporteur, a rappelé que les collectivités territoriales avaient joué historiquement un rôle capital dans l'approvisionnement énergétique local à travers les régies municipales. Elles doivent, a-t-il insisté, retrouver cette compétence historique en agissant dans le domaine de la chaleur, qui représente 35 % des besoins énergétiques de la France.

a ainsi mis en exergue l'exemple de la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) qui couvre notamment la moitié des besoins de chaleur du Sénat au moyen de l'incinération d'ordures ménagères. Il a signalé que le réseau de chaleur parisien était parfaitement transposable et que le rapport dressait d'ailleurs un inventaire des bonnes pratiques locales existantes en France. Il a aussi affirmé qu'après une phase d'expérimentation et de tâtonnement dans les années 1980, toutes les conditions économiques et technologiques étaient désormais réunies pour permettre le décollage industriel des énergies renouvelables et que, seule, faisait encore parfois défaut la volonté politique au niveau local. Il a relevé, à cet égard, que les projets locaux fondés sur les énergies renouvelables rencontraient souvent une vive opposition de la part des opérateurs énergétiques historiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion