À titre liminaire, je vous propose de prendre acte de la volonté des différents acteurs aujourd'hui présents d'améliorer la gestion des parcs naturels, puisque le rapport de la Cour des comptes a été accepté par eux. De surcroît, je tiens à souligner qu'on ne peut traiter l'ensemble des sujets de la même manière. On ne saurait assimiler la valeur d'un indicateur économique à celui d'un indicateur écologique, tant la notion d'écosystème est complexe à évaluer. On ne peut comparer un « paquebot » à un « hors-bord », un kilomètre carré de plaine en France à un kilomètre carré de plaine en Guyane.
Dans le même esprit, la gestion du personnel des parcs dont la diversité est extrême en termes de statut ne saurait s'assimiler à celle pratiquée dans une entreprise implantée dans un lieu unique.
La préservation du patrimoine des parcs naturels doit constituer une priorité pour un « gestionnaire sérieux ». Aussi, ne cédons pas aux propos excessifs qui remettraient en cause le bien fondé de la réforme qui a conduit à la mise en oeuvre du dispositif actuel. C'est pourquoi je vous demanderai, compte tenu de l'ensemble des remarques, combien de temps il vous faudra pour répondre à l'ensemble des observations de la Cour, de manière satisfaisante pour tous.