a tout d'abord présenté ses excuses à M. René Beaumont pour le retard pris par les services dans la réponse à la question écrite que celui-ci avait posée au ministre de l'agriculture. Rappelant que le taux de rentabilité des investissements forestiers était inférieur à celui d'autres placements, elle a estimé que cela pouvait expliquer en soi le souhait des caisses de retraite de se désengager de ce secteur.
En réponse à M. Gérard Le Cam, elle a reconnu que le système d'aides était peu adapté aux petits projets, ce qui s'expliquait par le cofinancement communautaire de ces aides et la lourdeur des procédures qui s'ensuivait. Elle a toutefois indiqué que le ministre souhaitait les simplifier. Elle a enfin rappelé que les contraintes budgétaires pesant sur l'ensemble des finances de l'Etat avaient nécessairement des conséquences sur le programme « Forêt », ce qui imposait de faire des choix. En l'espèce, ceux-ci avaient consisté à privilégier la reconstitution après les tempêtes et l'amélioration de la desserte des forêts.