En réponse, M. Gérard Mestrallet a indiqué que l'assemblée générale des actionnaires de Suez avait autorisé l'émission de bons de souscription d'actions qui permettent de limiter les risques d'une OPA et contraignent tout acheteur potentiel à acquérir les actions à leur niveau le plus élevé. Puis il a rappelé que les discussions relatives au rapprochement entre Suez et Gaz de France avaient débuté lorsque Pierre Gadonneix était encore président de Gaz de France et que des coopérations ponctuelles entre les deux entreprises avaient déjà été réalisées. Il a également souligné que le Gouvernement de Lionel Jospin avait envisagé d'ouvrir le capital de Gaz de France pour faire entrer des industriels, au nombre desquels Suez, dans son actionnariat. Les négociations sur la fusion ont débuté en novembre 2005 et les menaces d'une OPA ont accéléré le processus en février, a-t-il ajouté.
Enfin, il a démenti les informations selon lesquelles 6.000 emplois seraient menacés en cas de fusion et a rappelé que Suez créait environ 1.000 emplois par an et embauchait près de 9.000 personnes chaque année.