a considéré qu'au cours des dix prochaines années le mouvement de regroupement des entreprises énergétiques se poursuivrait et que les marchés européens seraient dominés par cinq grands groupes. Il a noté que deux de ces groupes pourraient être de nationalité française en cas de réalisation de la fusion, qui donnera à la France des outils de politique industrielle.
S'agissant des intérêts des actionnaires de Suez à soutenir ce projet, il a précisé que le comité d'entreprise s'était déclaré favorable à la fusion dans des conditions de parité d'actions avec Gaz de France. Il a noté que les principaux actionnaires du groupe avaient également validé cette stratégie. Il a enfin souligné que les synergies rendues possibles par la fusion permettraient la réalisation d'un projet industriel créateur de richesses et que le nouveau groupe pourrait développer ses activités économiques dans des conditions normales, y compris avec un Etat propriétaire d'un tiers de son capital, à l'instar de Renault, d'Air France ou de France Télécom.