Pour porter la part modale du fret non routier et non aérien de 14 % à 25 % en 2022, il faut des infrastructures en bon état. Des efforts ont bien été consentis pour la régénération du réseau mais l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF) a des ressources limitées et RFF souffre d'une dette colossale, 28 milliards d'euros ! Quelles solutions l'État propose-t-il pour que l'une reçoive des ressources suffisantes et pour alléger la dette de l'autre ?
Si l'avant-projet de SNIT est une déclinaison stratégique et non programmatique du Grenelle privilégiant les modes alternatifs à la route, on ne doit pas écarter les aménagements routiers pour les départements non desservis par le rail - je pense au sud de l'Ardèche. La plupart de ceux qu'avait identifiés un rapport de la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR) en 2003 n'apparaissent pas dans l'avant-projet. Qu'allez-vous faire pour un aménagement équilibré du territoire ?