Intervention de Christian Poncelet

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 1er février 2011 : 1ère réunion
Audition de Mme Nathalie Kosciusko-morizet ministre de l'écologie du développement durable des transports et du logement

Photo de Christian PonceletChristian Poncelet :

L'axe européen E 512, l'ex-RN 66, relie aujourd'hui Remiremont à Bâle en passant par Mulhouse. Il ouvre ainsi vers Metz, Epinal et le Nord de l'Europe d'une part, l'Italie et la Grèce d'autre part. Le ministre Jean-Louis Borloo m'avait promis que la déclaration d'utilité publique pour la prolongation de la déviation de Rupt sur Moselle vers Le Thillot serait prise en décembre 2010. Mais aujourd'hui le dossier est bloqué. En septembre, les fonctionnaires de l'Équipement sont venus présenter le schéma de cette liaison à quatre voies dont la première réalisation portera sur deux voies. Quand aurons-nous la déclaration d'utilité publique pour la section Rupt-Le Thillot ? Cherche-t-on à faire diversion pour masquer l'absence de moyens financiers ? Si oui, il faut nous le dire. Je considère pour ma part que l'administration n'est pas responsable de ce retard.

En Lorraine, un TER croise le TGV. Il aurait été logique de situer la gare de connexion à Vandières, mais l'on a préféré construire la gare à Louvigny, au milieu d'un champ de betteraves, dans l'espoir de desservir l'aéroport Metz-Nancy-Lorraine, qui ne sert plus à rien. C'est scandaleux ! Il y a eu à l'époque une réunion publique avec les présidents de la SNCF et de RFF ; le président du conseil général de Meurthe-et-Moselle et moi-même avons déclaré que c'était un non-sens. Vandières devrait accueillir la future gare d'interconnexion entre la ligne ferroviaire à grande vitesse allant de Paris à Strasbourg et la ligne existante de Nancy à Metz. Le conseil régional en a délibéré, il est prêt à prendre la maîtrise d'ouvrage et à financer la construction de la gare de Vandières à hauteur de 80 % ! Le décret portant déclaration d'utilité publique est pourtant en instance au Conseil d'État. Ces messieurs bavardent... Quand aurons-nous une réponse ? Là encore, l'administration n'est pas en cause, toutes les difficultés sur ce dossier viennent de décisions politiques inconséquentes.

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