Je suis favorable à l'idée d'un secrétariat d'Etat consacré spécifiquement à ces questions. Par ailleurs, la réussite passe effectivement par les associations mais elles manquent de crédits : « faire mieux avec moins » n'est pas toujours possible. La loi de juillet 2010 donne de bons outils, encore faut-il que les acteurs se les approprient. Il faut inciter les victimes à déposer plainte et développer les formations, notamment en matière de violences psychologiques. Pour l'hébergement, les associations évoquent un besoin de 6.000 places, alors que seules 3.000 sont disponibles aujourd'hui. Concernant la question de M. Gaëtan Gorce, 280.000 euros sont prévus pour des actions de sensibilisation, notamment auprès des élus, soit moins de la moitié des crédits ouverts en 2011. J'ai l'intention de continuer à travailler sur toutes ces questions tout au long de l'année en menant des auditions et en faisant des propositions.