Dans mon département, les adjoints de sécurité « expatriés » bénéficient d'un traitement indexé sur la cherté de la vie, alors que les agents locaux perçoivent un traitement de moitié. Ce type de discrimination explique les mouvements que connaît Mayotte actuellement. Je comprends que l'Etat se désengage de missions dévolues aux collectivités, mais là il s'agit d'une mission régalienne. Je ne m'explique pas qu'une telle discrimination perdure. La cherté de la vie touche tout le monde, y compris ceux que l'on appelle parfois les « autochtones » ! Ce n'est qu'une illustration des conséquences de ce département au rabais que l'on nous a jeté à la figure !