a regretté que l'Europe n'ait pas de recherche commune, que l'effort de recherche consenti soit très inférieur à celui des Etats-Unis, qu'il n'y ait pas encore de brevet communautaire, pas de politique sociale commune, pas plus que de politique économique commune ou de politique étrangère commune. Il a rappelé que la productivité américaine était très supérieure à la productivité européenne et a indiqué qu'il voyait mal l'Europe réduire les vacances des Européens. Il a ensuite demandé à M. Günter Verheugen si, face à l'absence de réciprocité en matière commerciale, il estimait opportun de mettre en avant la préférence communautaire. Observant que la subsistance de tant de disparités en Europe était imputable au fait que chaque État membre pensait pouvoir agir seul, il a souligné qu'il existait des domaines où les États ne pouvaient pas agir seuls, comme celui de l'énergie ou celui des dépenses militaires.