a demandé quelles réponses pouvaient être apportées à ceux qui craignent qu'un renforcement du contrôle aux frontières extérieures n'interdise de fait aux demandeurs d'asile de bonne foi de déposer leur demande auprès d'un Etat de l'Union européenne.
Il a également demandé si l'extrême hétérogénéité des taux de délivrance du statut de réfugié par chaque Etat membre ne devait pas conduire à réfléchir à une révision du règlement de Dublin déterminant l'Etat responsable de l'examen d'une demande d'asile.
Il a indiqué que M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne en charge de la justice et des affaires intérieures, avait déclaré partager ces interrogations au cours d'un récent colloque organisé par France Terre d'asile.