ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, a répondu que la position qu'il avait exprimée sur le droit de vote des étrangers était strictement personnelle. En tout état de cause, il a précisé que ce sujet ne figurait pas dans le projet d'un partenariat euro-méditerranéen.
S'agissant des conséquences de l'incendie du centre de rétention de Vincennes, il a indiqué que la CIMADE était subventionnée à hauteur de quatre millions d'euros par an par l'Etat et qu'elle était par conséquent dans son rôle en aidant les étrangers retenus. Incidemment, il a fait observer que les associations reconnaissaient que la France disposait d'une des législations les plus protectrices du droit des étrangers en Europe.
Enfin, sur la question des Roms, il a indiqué que des négociations étaient en cours avec l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations pour que celle-ci mette en place des programmes d'aide à ces populations. Toutefois, il a jugé que cette question devrait plutôt être traitée dans le cadre d'une politique commune européenne. Il a notamment plaidé pour une meilleure utilisation des fonds européens affectés à l'intégration des Roms.