a ensuite apporté les réponses suivantes :
- les Israéliens ont informé les Nations unies qu'ils survolaient le Liban en raison de la nécessaire surveillance des mouvements de troupes et d'armement du Hezbollah ; le secrétaire général des Nations unies a demandé, mois après mois, dans des termes très fermes, que ces survols cessent ;
- le Secrétaire général des Nations unies a des contacts réguliers avec les autorités syriennes ; il les a fortement incitées à rechercher un accord avec le Liban sur la délimitation des frontières, à établir des relations diplomatiques entre les deux pays et à empêcher le transfert d'armement depuis son territoire vers le Liban ;
- les accords de Taëf de 1989 constituent la base de tout règlement au Liban ; ils prévoyaient le retrait des troupes syriennes et la dissolution des milices, libanaises et non libanaises, dans des délais précis ; les résolutions du Conseil de sécurité n'ont fait que reprendre les termes de cet accord conclu entre toutes les parties libanaises et encourager leur pleine application ;
- il ne peut y avoir d'issue militaire au conflit israélo-palestinien ; seule une solution politique, fondée sur la coexistence de deux Etats dans des frontières sûres et reconnues, permettra d'y mettre fin ; cette solution, certes difficile à mettre en oeuvre, pourrait s'appuyer sur la capacité de Mahmoud Abbas, qui, en tant que Président de L'OLP, détient le droit exclusif de négocier au nom du peuple Palestinien, à engager un processus en trois phases ; d'abord, une fois la sécurité rétablie, des négociations politiques pourraient s'engager entre le président de l'OLP et le gouvernement israélien sur la création d'un Etat palestinien avec des frontières provisoires, comme envisagé dans la deuxième phase de la feuille de route ; le résultat de ces négociations serait ensuite soumis à référendum en Palestine ; en cas de résultat positif, l'Autorité palestinienne serait dissoute et des élections présidentielles et législatives seraient organisées ; des négociations d'Etat à Etat pourraient alors s'engager, en particulier sur la fixation de frontières définitives, sur la question de Jérusalem et sur celle des réfugiés ;
- le Hamas a été incontestablement élu démocratiquement, mais il doit également satisfaire aux trois exigences qui font consensus au sein de la communauté internationale : la reconnaissance de l'Etat d'Israël, l'acceptation des accords israélo-palestiniens passés et la renonciation à la violence ;
- le droit à la résistance n'est pas contesté dans le droit international, mais il ne permet en rien d'utiliser des moyens terroristes et de commettre des attentats contre des civils innocents ;
- les Nations unies ont entrepris depuis plusieurs années au Liban des opérations de déminage, notamment dans le Sud du pays. Suite aux opérations militaires de l'été dernier, le Secrétaire général a demandé aux Israéliens de lui fournir toutes les cartes des mines et des sous munitions non explosées pour qu'elles puissent être désamorcées.