On connaît l'argument de M. Flosse en faveur d'une élection anticipée en Polynésie : l'instabilité politique, la situation économique épouvantable. Mais le gouvernement ne veut pas que le projet de loi puisse apparaître comme une opération électorale, car le but est de mettre en place des dispositions pérennes. Si le fonctionnement se bloque, le gouvernement polynésien peut décider de demander la dissolution. Il revient alors au gouvernement de la République de l'accepter. Mais ce n'est pas au Parlement de se substituer à eux au détour d'un amendement. Nous demanderons l'avis du gouvernement sur le n° 5.