lui a répondu qu'elle ne pouvait s'exprimer au nom de l'ensemble du corps enseignant mais qu'elle avait constaté, à chaque fois qu'un élève ou l'un de ses parents avait été menacé de reconduite à la frontière, une forte mobilisation des enseignants de l'établissement concerné. Elle a jugé inconcevable de reconduire dans des pays qu'ils ne connaissent pas des jeunes nés et ayant suivi toute leur scolarité en France. Elle a souligné les effets destructeurs de ces mesures, en indiquant que les cahiers de classe étaient les premiers objets que les enfants conduits dans des centres de rétention administrative voulaient emporter avec eux.