a jugé contraire aux valeurs de la République l'envoi des forces de l'ordre dans les établissements d'enseignement pour appréhender des enfants et les placer en centre de rétention administrative. Observant que quatre écoles du vingtième arrondissement de Paris étaient en grève pour soutenir une mère de famille faisant l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière alors qu'elle résidait en France depuis quatorze ans, il a souligné à nouveau que la situation des jeunes sans papiers scolarisés suscitait la mobilisation de l'ensemble de la communauté éducative et non des seuls militants des droits de l'homme.