s'est déclaré convaincu que le besoin de mobilité ne cesserait de croître, le consommateur de demain souhaitant pouvoir bénéficier de toutes sortes d'applications à tout moment et en tout lieu. Il a, de plus, souligné que l'intérêt relatif des réseaux hertziens par rapport aux réseaux filaires était très fort dans un pays comme la France, dont 31 % de la population vit en milieu rural, contre seulement 4 % au Royaume-Uni ou 10 % en Italie.
Il a ensuite souhaité savoir si il était possible de garantir aux utilisateurs un débit de 10 Mbps d'ici à 5 ans. A propos du dividende numérique, et en référence à la contribution adressée par Qualcomm à l'Arcep, M. Bruno Retailleau a fait part de son souhait de voir les fréquences libérées par le basculement en numérique de la diffusion de la télévision être partiellement affectées aux télécommunications. La bande de fréquences de 72 mégahertz récemment identifiée semble-t-elle satisfaisante pour les services qu'il comptait offrir aux consommateurs ?
S'agissant de la télévision mobile, M. Bruno Retailleau s'est interrogé sur l'opportunité pour l'Europe d'avoir choisi la norme DVB-H ( Digital Video Broadcasting - Handheld) pour déployer un réseau qui ne couvrirait en France que 30 % de la population, alors même qu'il semble que la norme DVB-T (Digital Video Broadcasting - Terrestrial) qui serait mise en place au Japon permettrait de couvrir jusqu'à 95 % de la population, dans la mesure où elle utiliserait les pylônes déjà existants pour le réseau de la télévision numérique terrestre.