a indiqué que l'amendement avait pour objet de rétablir la contribution de la France au fonds central d'intervention d'urgence de l'ONU (CERF), interrompue depuis 2009, à son niveau de 2008, soit 1,5 million d'euros. Ce fonds, dirigé par le secrétaire général adjoint de l'ONU, permet de financer des opérations de secours en cas de catastrophes naturelles ou de situation d'urgence. Avant d'interrompre ses versements, la France était le 17ème contributeur de ce fonds loin derrière le Royaume-Uni qui contribue à hauteur de 80 millions de dollars par an ou des Pays-Bas qui versent chaque année 64 millions de dollars.
Il a estimé que, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité et promoteur du droit humanitaire, la France se devait de contribuer à ce fonds qui s'est avéré utile pour minimiser les pertes en vies humaines lors des situations de crise.
Il a précisé que cet amendement transférait de l'action n° 1 « Aide économique et financière multilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement » (s/action contribution aux fonds sectoriels : fonds pour l'environnement mondial pour lequel il est prévu 154 millions d'euros en autorisations d'engagement et 35 millions en crédits de paiement), 1,5 million d'euros en crédits de paiement et autorisations d'engagement à l'action n° 5 « Coopération multilatérale » du programme 209 « Solidarité avec les pays en développement » (s/action contribution ONU et autres organisation internationale en vue d'une contribution au CERF).