a relevé que la nouvelle déléguée générale de Palestine en France prenait son poste à un moment difficile pour son pays. Il s'est dit inquiet du risque de radicalisation de la population palestinienne elle-même, après la décision de l'Union européenne de suspendre son aide directe à l'Autorité palestinienne et le refus d'Israël de lui reverser les taxes qui lui sont dues. Il a considéré que la Palestine n'étant pas un Etat à part entière, il revenait à la communauté internationale de prendre ses responsabilités afin d'aider la population palestinienne à vivre, voire à survivre. Il s'est interrogé sur les initiatives que les parlementaires français pourraient prendre pour encourager les forces politiques qui, de part et d'autre, sont ouvertes au dialogue, pour inciter l'Europe à reprendre le versement des aides promises dans le cadre des engagements pris : à défaut, la situation ne ferait que s'aggraver. Il a enfin souhaité savoir la date de la visite en France du Président Abu Mazen.