a indiqué que, dans la crise que traverse la Palestine, le Président Abu Mazen devait être soutenu dans son rôle. Le véritable « leadership » palestinien demeure l'OLP et sa commission exécutive, en charge de la politique extérieure et de la sécurité. Le gouvernement palestinien, pour sa part, est une administration chargée de gérer les services publics au bénéfice des Palestiniens.
Le Président Abu Mazen se rendra le 27 avril en France, où il sera reçu par le Président de la République. Il est regrettable que la presque totalité du gouvernement israélien tende à discréditer le président de l'Autorité palestinienne, qui est pourtant le véritable partenaire pour les questions internationales. Mme Hind Khoury a précisé que, si le Hamas était aujourd'hui majoritaire au Conseil législatif, il n'avait bénéficié que de 42,9 % des voix, le Fatah ayant, pour sa part, mal géré sa campagne électorale. Par ailleurs, le gouvernement, contrôlé par le Hamas, ne s'opposait pas à une reprise des négociations par le Président Abu Mazen, à la condition qu'Israël, de son côté, reconnaisse le droit, pour la Palestine, de s'établir dans les frontières de 1967.