a répondu que l'Autorité palestinienne était menacée d'effondrement si les fonds nécessaires n'étaient pas versés. Elle a indiqué que le Président Abu Mazen avait décidé un nouveau mécanisme financier destiné à convaincre et rassurer les Européens quant à l'affectation finale de l'aide.
La colonisation reste un problème majeur : elle est à l'origine de multiples expropriations et la construction du mur de séparation a encore aggravé la situation. Elle a déploré que ce processus n'ait jamais été interrompu, même après les accords d'Oslo de 1993. L'OLP, a poursuivi Mme Hind Khoury, avait reconnu Israël lors des accords d'Oslo et les sociétés civiles israélienne et palestinienne s'étaient progressivement rapprochées. A l'heure actuelle, cependant, la crise et la misère compliquent les contacts entre les sociétés civiles. Elle a estimé que, ces dernières années, la gauche israélienne avait été très affaiblie. Il existe, en Israël, une société civile qui se préoccupe de la situation des Palestiniens, mais une majorité d'Israéliens reste tentée par la stratégie unilatérale et demeure indifférente au sort des Palestiniens.