A la suite de cet exposé, M. André Trillard a regretté que l'éducation des jeunes pakistanais soit largement confiée au système religieux des madrasas, car les 72 % d'élèves fréquentant l'école publique reçoivent un enseignement de faible qualité : le pays compte ainsi 52 % d'illettrés dans la population masculine, et un taux sans doute bien supérieur dans la population féminine. Il a ensuite rappelé que le Pakistan avait été créé sur une base religieuse, conception qui ne facilitait pas sa compréhension par les pays occidentaux. Il a enfin souligné l'existence d'intérêts économiques français dans ce pays, notamment dans les domaines de l'assainissement ou des fournitures militaires.