a rappelé qu'un récent rapport de la Cour des comptes consacré à la PJJ avait souligné que 60 % des mineurs passés par un CEF ne récidivaient pas. Elle a insisté sur ce résultat d'autant plus probant que ces publics présentaient des profils particulièrement difficiles. Elle a précisé que le coût par mineur dans un CEF s'élevait à 590 euros par jour, mais qu'il descendrait à 324 euros si le taux de remplissage de ces structures était optimisé.
Elle a considéré que, pour mener une politique de prévention efficace, la PJJ devait privilégier une action sur des mineurs un peu plus jeunes qu'actuellement. Elle a souligné que, depuis mai 2007, la population carcérale mineure avait baissé de 4 % et que le taux de réponse pénale à la première infraction avait augmenté, ce résultat étant d'autant plus appréciable que 80 % des mineurs sanctionnés ne récidivent pas.
Elle a indiqué que 32 CEF étaient ouverts à la fin de l'exercice 2007, pour un total 340 places, et que 5 d'entre eux offriraient, en 2008, une prise en charge pédopsychiatrique.