a appelé l'attention du secrétaire d'Etat chargé de l'emploi sur le coût de la prime pour l'emploi, évaluée à 4,2 milliards d'euros en 2007. Il s'est ému de l'absence de données permettant d'établir un lien entre le bénéfice de la prime et un taux de retour à l'emploi des personnes auparavant sans emploi ou inactives, et a indiqué que l'indicateur de performance attaché à ce dispositif n'était toujours pas renseigné. Tout en considérant que la prime pour l'emploi ne se rattachait plus à la politique de la mission « Travail et emploi », mais plutôt à celle du pouvoir d'achat, il s'est interrogé sur l'effet incitatif de celle-ci dans la lutte contre le chômage.