a considéré que l'effort financier réalisé en faveur du maintien en condition opérationnelle (MCO) du matériel, avait été considérable, et avait contribué à l'amélioration de la disponibilité technico-opérationnelle (DTO) des matériels. Il a rappelé que la DTO de certains matériels majeurs, dont le niveau était nul en 2002, ne dépendait pas des seuls moyens alloués, mais aussi de l'âge du matériel, citant les exemples des hélicoptères Puma, des avions de transport tactique C 160 Transall, et des blindés légers à roues AMX 10 RC. Il a considéré que l'organisation du MCO jouait un rôle essentiel dans la DTO, évoquant l'amélioration constatée, dans le cas des navires, depuis la création du service de soutien de la flotte (SSF) en 2000. La réforme du MCO aéronautique est actuellement en cours, avec la création en 2000 de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense (SIMMAD), et celle, en 2008, du service industriel de l'aéronautique (SIAé), chargé du MCO industriel. Par ailleurs, la réforme du MCO terrestre doit être prochainement engagée. Il s'est interrogé sur une possible évolution du partage du MCO industriel entre l'Etat et le secteur privé. Il a jugé que le MCO devait être pris en compte dès la conception des programmes d'armement. Ainsi, le coût du MCO par heure de vol est de l'ordre de 800 euros pour un hélicoptère Gazelle, et de 8.000 euros pour un hélicoptère Tigre.