En réponse à une interrogation de M. Pierre Bordier, M. Bernard Laporte a considéré que le stade de France devrait appartenir aux deux fédérations de football et de rugby afin qu'elles puissent disposer de recettes complémentaires. D'ailleurs, ces fédérations n'y seraient pas hostiles, de même que le consortium gérant actuellement le stade de France, de nombreux détails, notamment financiers, devant toutefois être réglés. Après une remarque de M. Jean Arthuis, président, M. Bernard Laporte a rappelé que l'Etat, propriétaire du stade, était lié au consortium par un contrat de concession datant de 1995, aux termes duquel il verse une pénalité annuelle de 14,3 millions d'euros au consortium pour absence de club résident. Cette pénalité est réduite d'un intéressement aux bénéfices tirés de l'exploitation du stade, dont le niveau élevé, en 2007, a réduit le montant net de la pénalité à 2,1 millions d'euros.