Soulignant la pertinence des idées exposées par M. Philippe Godin, M. Dominique Mortemousque a regretté qu'il n'ait pas été entendu avant l'examen du projet de loi d'orientation agricole. Partageant sa conclusion sur la nécessité pour l'agriculture de devenir « éco-intensive », il s'est inquiété de ce que la France ne se positionne pas clairement sur le modèle d'agriculture vers lequel elle souhaitait se tourner. Estimant qu'il fallait anticiper et accompagner, et non pas simplement suivre, les changements fondamentaux affectant la société, il a jugé que la France bénéficiait d'importants atouts et qu'elle se devait d'affirmer son rôle à l'échelle internationale et d'orienter ainsi l'avenir de l'agriculture. Il a considéré que seule une telle réhabilitation de cette dernière permettrait de mettre fin à la mésentente affectant les agriculteurs et l'ensemble de la population.