a fait observer que l'installation de détecteurs de fumée, qui sera échelonnée sur un délai de cinq ans, ne représenterait qu'un coût modique, bien moins important que celui d'autres obligations imposées aux propriétaires, et qu'il ne lui paraissait de toute façon pas concevable que ce coût puisse servir d'argument pour s'opposer à une mesure qui permettrait d'éviter que plus de 1.000 personnes par an perdent la vie ou subissent des blessures entraînant de très lourdes séquelles.
Il a ajouté qu'il avait personnellement reçu la mère d'une jeune fille morte dans un incendie et qu'il lui paraissait impossible de ne pas apporter de réponse à la détresse des familles atteintes par de semblables tragédies et qui ne comprenaient pas que l'on ne fasse rien pour les éviter.