Je vous remercie de votre présentation. Le constat est bon. Vous êtes le sixième ministre des affaires étrangères depuis dix ans que je siège dans cette commission. Vos prédécesseurs avaient affirmé des intentions dont ils n'ont pas eu le budget. On a supprimé des postes année après année. Je rentre d'Oman, pays non dépourvu d'influence, le constat est là : ce n'était pas une bonne décision. Les postes disent qu'ils ne voient jamais de ministre. A une époque, un secrétaire d'Etat aux affaires étrangères avait l'utilité de venir défendre les conventions internationales devant le Sénat.