Cela répondait aussi à un souci de sécurisation juridique. Il y avait mille enfants, on en rapatrie trois cents, ce qui signifie que le cas des autres avait été réglé. La question humaine était compliquée par le choléra et par la désorganisation d'Haïti. J'ai utilisé l'expérience acquise à la défense et affrété deux avions, tous les ministères jouant le jeu. J'ai expliqué au Premier ministre haïtien que j'envoyais un avion avec du matériel et des infirmiers et il a accepté un arrangement. Les enfants qui arrivent sont dans une situation de totale sécurité juridique. Il en reste une vingtaine, dont les dossiers sont à peine ouverts...