Le secret international comme le secret défense doivent être défendus et préservés. Cette affaire est plus dangereuse qu'on le pense. Les petites phrases anecdotiques ne sont pas très graves, notre relation avec les Américains repose sur d'autres bases. En revanche, même si le nom d'une personne n'apparaît pas, il faut qu'elle ne soit pas reconnaissable -j'avais vu cela pour la déclassification des documents secret-défense-, sinon elle court des risques pour sa liberté ou sa sécurité. Cela est irresponsable. En diplomatie, la confiance se nourrit de discrétion.
J'ai fait immédiatement vérifier nos systèmes de protection. On m'a dit que nous étions à l'abri, notamment pour nos archives, mais, malgré les beaux rapports, je ferai faire des tests discrets.