Vous avez souligné l'augmentation de l'investissement par étudiant, de l'ordre de 10 000 euros, en le comparant au coût d'un lycéen. Mais où en sommes-nous du coût d'un étudiant en classe préparatoire ?
Vous avez indiqué que dans le cadre du plan Campus, 44 000 logements étudiants seraient financés par l'État. Beaucoup de régions, via les contrats de plan État-région, ont elles aussi inscrit des crédits pour le logement étudiant : a-t-on connaissance de la part de leur effort dans ce grand chantier ?
Plus généralement, des collectivités, comme l'Aquitaine, dont je suis, se sont très fortement impliquées dans le plan Campus. Se pose donc, ainsi que l'a souligné M. Dauge, la question complexe du pilotage. Les collectivités ne veulent pas être réduites au seul rôle de financeurs...
Vous avez dit votre ambition pour la filière anglophone. Je ne doute pas que le président Legendre y reviendra, mais je puis vous citer une anecdote vécue. L'anglais se trouve quelquefois imposé à des étudiants qui ont choisi l'option sciences du langage, et souhaitaient plutôt un renforcement en techniques d'expression orale et écrite...