Vous avez évoqué, madame la ministre, le développement de filières anglophones. Si vous entendez par là qu'il serait temps de développer la connaissance des langues étrangères, nous sommes tous d'accord, et plusieurs des rapports que j'ai rédigés au nom de cette commission pourront vous le confirmer. S'il s'agit d'accueillir des étudiants anglophones dans des filières spécifiques, nous n'y voyons pas d'objection : la loi Toubon le permet. S'il s'agit de faire de l'anglais la langue d'enseignement pour une partie seulement des disciplines, elle le permet aussi. En revanche, constituer une filière dans laquelle l'anglais serait seule langue véhiculaire pour des étudiants français serait parfaitement contraire à la loi de la République.