s'est dit perplexe quant au choix du terme « immatériel », auquel il a suggéré de préférer les mots « pensée » ou « intelligence », qui sont la première ressource de la « vieille Europe ». Il a souligné les exigences contradictoires auxquelles notre société était confrontée :
- d'une part, les chercheurs sont amenés à repenser leurs relations avec la société en répondant par leurs travaux à une demande sociale et en communiquant sur leurs travaux, et, en même temps, il leur faut conserver leur autonomie pour ne pas être instrumentalisés ;
- d'autre part, la production de connaissances devient de plus en plus accessible à tous, mais la protection des connaissances est source de nouvelles inégalités dans l'accès au savoir.
Il a conclu que les questions ici soulevées étaient d'ordre éminemment politique, au-delà de leur dimension technique, comme d'ailleurs celles abordées par le récent rapport sur la valorisation de la recherche, élaboré par l'inspection générale des finances et par l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche.