a souhaité d'abord mettre en perspective le rapport présenté par M. Jouyet, se référant, d'une part, à l'intuition de l'économiste Davenant qui, au XVIIe siècle, estimait que la richesse des nations ne dépendait pas de la seule richesse naturelle, mais de la faculté de les exploiter, et d'autre part, à la thèse d'Alain Peyrefitte sur « le facteur manquant de la productivité ». Ainsi, il a estimé que le développement dépendait surtout de la mentalité, déplorant à cet égard que l'économie de marché soit si mal considérée par les Français. Il a insisté, ensuite, sur les connexions entre les économies matérielle et immatérielle, dans la mesure où la recherche privée était à 75 % appuyée par l'industrie.
Il a posé ensuite deux questions, la première sur les difficultés de mesure des actifs immatériels, la seconde sur les contreparties exigibles pour l'occupation privée du domaine public hertzien.