Même s'il a regretté la disparition d'une administration centrale dont la technicité était bien établie, M. Charles Guené, rapporteur spécial, a admis que les choix retenus, en mettant fin à l'existence de deux structures parallèles pour servir une même mission et en opérant un important transfert des compétences vers l'ONAC, étaient de nature à rassurer le monde combattant et avaient pour avantage de conserver un lien départemental très utile pour l'action sociale et la mémoire.
Il s'est inquiété que les activités administratives et comptables qui seront transférées à l'opérateur de l'Etat ONAC, ne relèvent plus du contrôle d'une administration centrale dédiée à cette mission mais de la responsabilité de la DRH du secrétariat général pour l'administration de la défense, nullement spécialisée en la matière. Il a également manifesté des doutes quant à la capacité des futurs guichets d'accueil de l'ONAC de remplir leurs missions avec la même qualité que le font les DIAC. Il lui a paru logique que l'ONAC envisage une mutualisation régionale, voire interrégionale, de certaines activités.