s'est également déclarée particulièrement intéressée par cette huitième recommandation. Il faut arrêter de stigmatiser les femmes, notamment au niveau professionnel, parce qu'elles vont s'absenter de leur travail pour prendre un congé de maternité. Avoir des enfants ne doit pas être un prétexte de discrimination. La pénalisation que subissent les femmes aujourd'hui, en particulier les cadres, est pire que celle endurée par la génération précédente. En ce qui concerne les pères, il est normal que ceux qui se sont arrêtés de travailler pour s'occuper de leurs enfants puissent bénéficier d'avantages familiaux. Mais ce n'est en aucun cas une raison pour les retirer aux femmes. De trop nombreuses différences de salaire, de carrière et de retraite justifient le maintien de leur avantage relatif. Tant que les femmes continueront à être traitées différemment des hommes, elles doivent avoir droit à des mesures compensatoires. S'agissant du dispositif proposé par le projet de loi de financement, celui-ci comporte des risques évidents de conflit. Les parents vont-ils vraiment arriver à se mettre d'accord sur l'attribution de la seconde majoration ?