soulignant les efforts considérables réalisés par la France dans les Terres australes et antarctiques françaises pour lutter contre la pêche illicite, a indiqué que cette mission devrait être renforcée dans les zones économiques exclusives entourant les îles Eparses, grâce au développement de liens particuliers avec La Réunion et avec Mayotte. Il a précisé que le ministère de la défense avait été sensibilisé à la nécessité de maintenir une présence française effective dans les îles Eparses et que la protection de ces terres isolées devrait être assurée par la présence combinée d'effectifs militaires et civils.
Evoquant la situation des zones économiques exclusives françaises dans l'Océan pacifique, il a indiqué que si la Nouvelle-Calédonie assurait une bonne gestion de la pêche, des progrès pourraient être accomplis en Polynésie française. Appuyé par M. Bernard Frimat, il a expliqué que la mission de la commission des lois qui s'était rendue en Polynésie française en 2008 avait constaté que d'importants aménagements portuaires avaient été réalisés à Tahiti, alors que les ressources halieutiques se situent plutôt au large des Iles Marquises.
Observant que l'absence de présence française régulière à Clipperton avait permis à des narcotrafiquants de faire de cette île leur base arrière tout en en saccageant le milieu naturel, il a estimé que cette situation devait inciter la France à maintenir une présence vigilante dans les îles Eparses de l'Océan indien. Il a précisé que la zone économique exclusive entourant Clipperton était essentiellement exploitée par la flotte de pêche mexicaine, dans le cadre d'un accord entre la France et le Mexique, et en l'absence de bateaux français dans cette zone.